« La commande des poussins a augmenté »

François Djonou, président de l’interprofession avicole du Cameroun.

En cette veille de la fête de la Pâques, quelles sont les dispositions qui ont été prises pour que le poulet de chair soit disponible dans les marchés du pays ? 
Dans le but de produire davantage de poulets pendant la Pâques, les aviculteurs ont augmenté la commande des poussins d’un jour. Les accouveurs avaient pris des dispositions pour produire suffisamment de poussins d’un jour. Cette présence importante de poulets sur le marché s’explique par l’esprit de résilience des aviculteurs. Les difficultés, depuis ces trois dernières années, sont énormes, mais les producteurs essaient de trouver des solutions pour s’adapter et rendre le poulet toujours disponible. La plupart des éleveurs ont bénéficié des programmes de financement via des mécanismes portés par le Projet de développement de l’élevage ou encore le Programme de consolidation et de pérennisation du conseil agropastoral. Ce qui leur a permis d’accroître leur production. Mais aussi, les différentes formations de mise à niveau technique ont permis d’améliorer la productivité et par conséquent la production. 
Peut-on espérer que cette disponibilité du produit perdure ? 
Je crains que cela ne dure pas assez longtemps. Les difficultés dont je faisais part ne font que croître avec l’environnement international difficile. Les crises sanitaires et la guerre en Ukraine ont eu des conséquences dévastatrices sur la filière avicole. Comme solutions, nous sollicitons l’intervention urgente de l’Etat qui doit apporter une subvention pour amortir les coûts tr...

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