A ce jour, les boulangeries lancées dans la fabrication et la commercialisation de pain à base de farine de patate douce, de manioc ou de maïs se ravitaillent auprès de petits producteurs. Ces derniers affirment avoir à disposition de faibles quantités pour le moment, du fait d’un processus encore artisanal et des facteurs de production coûteux. En effet, les producteurs restent limités par leurs faibles capacités financières, entre autres. Jacques Maboula Mboya, producteur spécialisé dans la farine de manioc, dit disposer d’un stock de manioc de 250 tonnes par an, sorties d’une exploitation de 15 hectares. Et pour obtenir de produits tels que la farine, les cossettes et le tapioca, il fait pratiquement tout à la main. Idem pour les producteurs de farine de patate douce ou de maïs qui proposent ces produits aux boulangers et autres artisanes culinaires qui confectionnent des gâteaux et de beignets à la demande.
Ainsi pour le manioc et la patate, après la récolte, on sélectionne et ensuite, il faut laver et éplucher les tubercules, avant de les découper et de les déshydrater, via le séchage. Une fois la matière séchée, l’on peut passer à son broyage dans un moulin. Les deux types de farine ainsi obtenus ...
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