« Nous cherchons des solutions au phénomène de cyber-exhibitionnisme »

Jean Emmanuel Minko, auteur de « Le cyber-exhibitionnisme : une émancipation technicisée chez les jeunes hôteliers camerounais. »

Vous venez de commettre un ouvrage sur le cyber-exhibitionnisme. Qu’est-ce qui explique le choix de ce thème ?
L’idée de ce thème vient d’une étude Les nouveaux territoires de violence faite aux jeunes filles, sous-titrée : Les réseaux sociaux comme espace de dissémination et de sédimentation des violences sexistes et sexuelles, que nous avons menée avec l’association AYEN-OPA, qui est l’observatoire du Politique en Afrique, sous la supervision de la professeure Nadine Machikou. Après cette activité, nous avons décidé de pousser la réflexion un peu plus loin. Surtout avec l’intensité avec laquelle les vidéos et photos à caractères sexuels sont publiés par les jeunes eux-mêmes. Il était donc opportun pour nous de comprendre ce phénomène en adoptant une autre posture. 

Dans votre livre, vous vous intéressez particulièrement aux hôteliers. Pourquoi ?
Mon intérêt pour une catégorie sociale comme celle des hôteliers est liés mon quotidien avec elle. Je côtoie les hôteliers tous les jours et c’était facile de me mêler à leur quotidien pour avoir des réponses à mes questionnements et des faits pour l’ouvrage. Il était question de pénétrer un groupe de jeunes qui nous faciliterait l’accès aux informations que nous recherchions. Ayant flirté avec le monde de l’hôtellerie, nous avons pu accéder à des informations qui nous ont permis de mesurer l’ampleur des dérives sociales que nous voulions traiter.

La religion apparaît en filigrane dans vos textes. Quel r&ocir...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie