Commerce intra-africain : la normalisation de mise

Le Cameroun accueille depuis lundi dernier la 28e assemblée générale de l’Organisation africaine de la normalisation (Arso). Des délégations de cette institution ainsi que les responsables des 41 pays membres, organisations internationales et partenaires techniques et financiers et quelques membres du gouvernement répondu présent hier, 29 juin à la cérémonie officielle d’ouverture de ces assises. C’était sous la présidence du ministre d’Etat, ministre de l'Enseignement supérieur (Minesup), Jacques Fame Ndongo, représentant du Premier ministre, chef du gouvernement. Le Minesup est revenu sur l’importance des normes pour dire qu’après 45 ans d’existence, la normalisation apparaît comme un puissant moteur de la croissance économique et industrielle pour l’Afrique. Cette croissance a été perturbée par la pandémie du Covid-19 et l’Union africaine dans ses estimations, prévoit une forte régression de la croissanc sur le continente. Il est donc urgent de construire une économie plus résiliente et durable. Il faut dire que le potentiel des PME est énorme, mais il y a un besoin d’expansion du commerce intra-africain. L’Afrique doit réorienter ses stratégies vers les politiques qui favorisent la transformation des produits, la valeur ajoutée, la diversification, l’industrialisation et le commerce intra-africain. La pandémie ayant mis en exergue les besoins de solutions locales et de croissance industrielle à travers plus d’industrialisation et de commerce intra-africain et le développement de chaînes de valeurs efficaces pour repositionner le continent en matière d’autosuffisance et de résilience.     
Avec seulement 3% de contribution dans le commerce mondial, une faible capacité industrielle, le continent ne pourra pas atteindre les objectifs de développement tels que formulés dans l’agenda 2063 de l’Union africaine.  Le président ...