La banque, catalyseur de la reprise

La 13e édition de l’Africa Banking Forum (ABF), s’est ouverte hier à Douala sur le thème : « Quelles ambitions pour une banque catalyseur de la reprise ? ». Dans un contexte où, depuis deux ans, les économies africaines subissent de plein fouet les effets néfastes de la crise sanitaire mondiale et des crises sécuritaires et géopolitiques, cette plateforme constitue un véritable laboratoire d’idées où les experts, analystes, financiers, banquiers et gouvernements vont tenter d’apporter des réponses claires aux problématiques des secteurs bancaire et financier. L’ABF, dont c’est la 4e édition consécutive au Cameroun, est organisé sous l’égide du ministère des Finances, en partenariat avec le Groupement interbancaire et monétique d’Afrique centrale (Gimac), l’Association professionnelle des établissements de crédit au Cameroun et One Africa Forum. En effet, en dépit des efforts consentis par différents Etats, le FMI estime que l’Afrique aura besoin de 285 milliards de dollars pour combler les besoins de financement supplémentaires nécessaires au renforcement des réponses à la pandémie. Pour le ministre des Finances Louis Paul Motaze, le secteur bancaire est un levier important pour accompagner les Etats et les entreprises dans leur processus de redéploiement face à cet environnement instable et incertain.
Les panélistes de la table ronde inaugurale ont planché sur le sous-thème « Banque et investissement : un nouveau pacte pour la relance ». Diverses interventions ont porté sur l’impact des différentes crises sur leurs activités et les mesures d’atténuation. Parlant particulièrement du Cameroun, Louis Paul Motaze a évoqué la juxtaposition de crises depuis 2014. « Grâce à la résilience de notre économie, le Cameroun est resté au-dessus de la ligne de...