« Une vision à 360 degrés du patrimoine national »

Comment avez-vous apprécié l'affluence à cette exposition sur la Route des chefferies au Musée du quai Branly-Jacques Chirac ?
Nous avons eu un public très diversifié, très nombreux. Notre satisfaction se mesure à travers la forte présence de ce public.  Nous avons eu une grande participation de la diaspora camerounaise venue de partout dans le monde depuis le mois d'avril. Un public qui va de l'enfant, du petit fils au grand-père ; un public touristique qui a découvert un programme riche mis en place avec l’Institut français, l'ambassade de France au Cameroun, et le Théâtre de la ville de Paris, le Musée du quai Branly-Jacques Chirac au cœur de cette saison cette exposition exceptionnelle qui passe un message important et qui a permis aux Camerounais de se questionner sur leur identité. Avec cet événement, une exposition amène tout pays à venir découvrir ce pays riche que ce soit par nos jeunes stylistes qui ont proposé des costumes royaux revisités. La diversité de la programmation à permis d’avoir une vision à 360 degrés du Cameroun, même sur le plan économique, avec les journées économiques du Cameroun organisées à l’Ambassade du Cameroun en France.
Beaucoup de remarques ont fait état de ce que cette exposition concernait principalement les Grassfields et n’était pas du tout représentative du Cameroun. Que répondez-vous ?
Les spectacles qui ont été proposés ne concernaient pas que les Grassfields mais toutes les communautés sawa, ekang, entre autres. Nous ne pouvons pas aborder une saison culturelle en fonction d’une région. Nous avions toujours voulu montrer la diversité du Cameroun sur le plan patrimonial. C’est l’exposition au Musée du quai Branly-Jacqu...