Christophe Guilhou, ambassadeur de France au Cameroun.
Monsieur l’ambassadeur, comment appréciez-vous les réalisations d’Olivier Mengue Meyong ?
C’est un projet pilote. Monsieur Mengue Meyong était en France où il a vécu un certain nombre d’années et au bout d’un moment, il a voulu revenir au pays. Il est donc allé à l’OFFI en France et a demandé à être accompagné pour son retour au Cameroun. Parmi les actions de l’OFFI qui sont l’intégration en France mais également l’intégration et la réintégration dans le pays d’origine, il a été accompagné et a présenté son projet qui est passé en commission à la fin de l’année dernière. Nous avons considéré que le projet était intéressant. Mr Mengue Meyong a été accompagné par un certain nombre d’experts. Le projet est intéressant, puisqu’il s’agit de produire du poisson destiné à la vente et de faire en parallèle un petit potager avec les eaux usées recyclées des bacs.
Quels sont les critères qu’il faut pour bénéficier de ce type de projet ?
Il faut avoir un bon projet mais à l’origine, ceux qui ont décidé de revenir au pays n’ont pas forcement les idées claires sur ce qu’ils veulent faire. C’est pourquoi, ils sont accompagnés par un certains nombre d’experts, des institutions camerounaises et par nous-mêmes pour essayer de travailler sur la viabilité du projet. C’est en fonction de ça qu’à l’occasion d’une commission, qui se tient deux fois par an, on analyse le projet. Si nous le considérons utile et viable, nous finançons une partie des besoins et des investissements du projet. Pour ce qui est des secteurs, il n’y a pas vraiment de priorité, tout dépend de la formation, du background de chacun et du moment. Il faut juste voir si le projet correspond à un vrai besoin, s’il est viable et que la personne qui le mène possède des capacités pour le réussir. En fonction de ces critères, la commission décide d’aider ou pas aider la personne. On a accompagné des pers...
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