Infrastructures de transport : on veut harmoniser la gestion

Le ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi et son collègue des Transports (MinT), Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe ont paraphé jeudi dernier le projet d’arrêté conjoint portant création, organisation et fonctionnement d’un comité de suivi de la mise en œuvre de la stratégie intégrée des infrastructures de transport multimodal (S2ITM) au Cameroun. La construction des infrastructures de transport se fera désormais de manière complémentaire, en ce sens qu’elle croise les investissements à effectuer dans les deux secteurs. Ainsi, là où il ne sera possible que d’avoir une voie ferrée, la route attendra un tout petit peu et vice versa. 
D’après Emmanuel Nganou Djoumessi, les voies de communication, en l’occurrence, le chemin de fer, la voie fluviale, aérienne et les infrastructures routières à aménager ont pour but de soutenir et accompagner la croissance, la création de la richesse à l’horizon 2035. Car, a-t-il déclaré, « Il n’y a pas de développement possible sans infrastructures viables ». Le nouveau document conçu avec le soutien de la Banque mondiale permet d’avoir une boussole qui va guider le Cameroun dans la préparation des projets, la recherche des investissements et leur réalisation. 
Pour le cas des routes, il est question de conduire sur les six prochaines années, 6000 km de routes. Ce qui impose aussi le bitumage des 4800 km de routes nationales encore en terre. « Les projets sont identifiés, il ne reste plus qu’à lever les financements conséquents en recourant au partenariat public-privé, parce que ce sont des investissements infrastructurels qui mobilisent d’importants moyens financiers », a insisté Emmanuel Nganou Djoumessi. 
Au niveau des infrastructures ferroviaires, les actions à mener vont por...