Eséka : une stèle pour un fils du pays

La cérémonie a mobilisé du beau monde à Eséka, pas moins de 2000 personnes, pour l’inauguration de la stèle érigée en hommage au patriarche Nicolas Kelbe, décédé en 2001, à l’âge de 74 ans. La coupure du ruban le 13 août dernier par le Secrétaire général du ministère des Arts et de la Culture (Minac), Jacques Blaise Nkene, représentant le ministre, est venue clôturer une série d’activités organisées depuis la veille. D’abord il y a eu un marathon vendredi en matinée, suivi d’un tournoi de handball au stade de la gare, puis une veillée en musique, animée notamment par le groupe X-Maleya ainsi que le lendemain samedi, la messe de requiem célébrée par l’archevêque émérite Mgr Tonye Bakot.
Dans son discours d’inauguration, le Sg du Minac a indiqué que cette stèle « constitue un devoir de mémoire » au regard de « l’immensité et de la diversité » de l’œuvre de cet ancien haut fonctionnaire et membre du Bureau politique du RDPC, « mais également de l’esprit d’harmonie et de solidarité qu’il a sans cesse inculqué aux fils et filles du Nyong-et-Kellé ». Et de féliciter « le comité technique qui a œuvré depuis des mois pour produire cette œuvre flamboyante et remarquable ». Laquelle se constitue de deux bustes représentant, dos à dos, l’homme politique et le magistrat qu’était Nicolas Kelbe. Des bustes disposés dans une baie vitrée, sur un autel érigé au-dessus d’une estrade entourée de fer forgé et accessible via plusieurs escaliers, le tout garni de carreaux et de fleurs. Le monument embellit désormais le rond-point dit « Carrefour Kelbe » qui jouxte la permanence du RDPC, au bout de l’une des principales avenues d’Eséka. 
Le ministre des Affaires sociales, Pauline Irène Nguene a, pour sa part, salué le « modèle de vertu et de sagesse » qu’était ce patriarche, ainsi que son rôle dans l’essor du ...