Patrimoine mondial et africain : des clés pour une meilleure préservation

Le ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), Jules Doret Ndongo, a présidé le 14 octobre dernier à Meyomessala, la clôture des assises de la 6e édition du Forum des jeunes professionnels du patrimoine mondial. La rencontre qui a connu la présence d’experts venus de plusieurs pays africains et hors du continent, s’est ouverte le 10 octobre dernier à Mvomeka’a, département du Dja-et-Lobo, région du Sud. Organisé par l’Unesco, ledit forum a regroupé une cinquantaine de jeunes venus de 18 pays africains. L’objectif, largement atteint d’après les organisateurs, était de mener une réflexion approfondie sur la protection et la valorisation du patrimoine naturel et culturel africain. Le continent africain a, comme l’a souligné le Minfof, réaffirmé sa détermination à parler d’une seule et même voix au sein du concert des nations, ceci afin de mieux promouvoir son patrimoine.
S’appuyant sur le thème du forum, à savoir : « La jeunesse africaine dans les 50 prochaines années : le patrimoine que nous voulons », le directeur exécutif du Fonds pour le patrimoine mondial et africain, Varissou Souayibou, a exprimé le vœu de voir la jeunesse africaine ainsi formée s’impliquer définitivement pour assurer un avenir radieux à la préservation et à la valorisation des richesses du continent. « Nous devons impliquer la jeunesse dans le rôle actif, dans la définition et l’action de préservation du patrimoine africain », a-t-il souligné. Au terme de la réflexion de cinq jours, trois projets, bénéficiant d’un financement de l’Unesco, ont été retenus. Ils portent sur la contribution des outils technologiques à la préservation des sites naturels africains, le développement audiovisuel dans la promotion du patrimoine, et l’implication de la femme comme clé essentielle à la valorisation des richesses culturelles et naturel...