« Ces ressources pourront financer tous les projets »

Dominique Nke, chargé d’études au secrétariat général du ministère des Finances.

En quoi les financements climatiques constituent-ils une niche pour le Cameroun ?
Jusqu’ici, le processus de budgétisation au Cameroun s’est fait à partir des mécanismes classiques. C’est-à-dire qu’on n’intègre pas dans l’élaboration de notre budget, les ressources que le Cameroun peut tirer de la finance verte. Or, étant donné que le pays est au cœur même du Bassin du Congo et fournit des efforts considérables pour la sauvegarde de ses forêts, il est question qu’il puisse tirer avantage de ces efforts. Dans cette perspective, il est envisagé de solliciter les différents guichets et que les ressources mobilisées viennent renforcer le budget de l’Etat. 
Dans quels projets les ressources mobilisées dans le cadre de la finance climatique pourront-elles être orientées ? 
Il n’existe pas de projets spécifiques vers lesquels les financements climatiques vont être dirigés. Ces ressources pourront financer tous les projets de développement. Maintenant, une fois ces financements mobilisés, il reviendra aux pouvoirs publics de discriminer en les orientant peut-être vers des projets structurants. Tout compte fait, les fonds climatiques vont financer tout type de projet. 
Quelles sont les mesures déjà prises par l’Etat du Cameroun pour lever ces fonds ? 
Les mécanismes mis en place sont simples. Le Cameroun s’organise pour respecter les procédures et mesures édictées par les organisations auprès desquelles les différents guichets liés au financement climatique sont ouverts. La Banque mondiale par exemple a ses procédures que le Cameroun devra respecter. Il...

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