Uruguay : l’essentiel est sauf

Pour se donner les chances d’être présent au Qatar, la Fédération uruguayenne de football a été obligée d’opérer un choix cornélien. Se séparer du « meuble » Oscar Tabarez, 74 ans. Il était sur le banc de touche de la Celeste depuis 2006. Sauf que les résultats ne suivaient plus lors des éliminatoires du Mondial. Dans cette zone d’Amérique du Sud, seuls les quatre premières équipes se qualifiaient directement et la 5e devait jouer les barrages. L’Uruguay occupait la 7e place après quatre défaites consécutives, à quatre journées de la fin de ces éliminatoires. Son départ ne faisait donc plus l’ombre d’un doute. Il sera remplacé dans la foulée par Diego Alonso. Avec ce sang neuf, l’Uruguay terminera à la quatrième place derrière le Brésil, l’Argentine et l’Equateur. Et surtout devant le Pérou, la Colombie, le Chili, le Paraguay, la Bolivie et le Venezuela. 
L’essentiel est donc sauf pour la Celeste qui participe à sa 14e phase finale de Coupe du monde. Et ce sera le quatrième rendez-vous consécutif que l’Uruguay va honorer après 2010, 2014 et 2018. Cette sélection nationale compte deux sacres en 1930 et 1950. Et depuis, son plus belle performance est la place de quatrième (1970 et 2010). Avec cette équipe expérimentée conduite par Luis Suarez, la Celeste peut-elle fait mieux au Qatar ? Tout est possible a...