Un changement de comportement s’impose

On va à l’hôpital pour recouvrer la santé, du réconfort moral, bref une solution à un problème précis. L’on a ainsi besoin d’un médecin accueillant, souriant, rassurant et qui met le malade en confiance. Beaucoup de formations sanitaires travaillent pour améliorer la qualité de l’accueil et des soins dispensés sous l’impulsion du ministre de la Santé publique. D’autres, sensibilisent régulièrement leurs équipes. Mais y a encore des efforts à faire dans ce sens. 
Car, ils ne sont pas nombreux, ceux qui disent du bien nos hôpitaux. L’accueil est souvent critiqué jusqu’aux services des urgences, lieu où tout devrait aller vite, parce que les malades sont entre la vie et la mort. Ici, la mauvaise réception, le rançonnement des malades et des cas de négligence sont décriés. Les procédures requises alourdissent le processus de prise en charge des patients. Plusieurs personnes dénoncent le peu d’intérêt manifesté à leur égard lorsqu’elles arrivent et sont parfois obligées d’aller voir ailleurs.
Mais quelles que soient les raisons avancées, l’heure semble venue pour que les choses changent. D’abord, en faveur des praticiens. Parce que nul ne peut bien accueillir s’il est malheureux, si ses besoins ne sont pas satisfaits. L’on ne peut communiquer la bonne humeur que si l’on est soi-même heureux. Et pour cela, une attention particulière mérite d’être portée sur leurs revendications. Car, pour leur défens...