Loi de finances 2023 : le satisfécit du Gicam

Le président du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) s’est adressé à ses adhérents le 05 janvier dernier. Dans une lettre, Célestin Tawamba revient sur les difficultés qui ont émaillé le fonctionnement de leurs activités au cours des deux dernières années mais s’est surtout félicité de ce que certaines propositions du patronat aient été prises en compte dans la loi de finances 2023. Il s’attarde principalement sur trois aspects : le dialogue Etat-secteur privé et le sort du Cameroon Business Forum, la relation Gicam-Direction générale des impôts et les discussions visant la maîtrise et l’absorption indolore des effets de la crise inflationniste. 
S’agissant du dialogue Etat-secteur privé et le sort du Cameroon Business Forum, Célestin Tawamba explique qu’en « faisant du remplacement du Cameroon Business forum par une structure nouvelle, un des critères du Programme des réformes  engagé avec le FMI, le gouvernement a répondu favorablement à notre plaidoyer en faveur de la mise en place d’un nouveau cadre de dialogue. » Ce cadre qui se veut donc plus performant et impactant, en raison de la légitimité et de la représentativité des acteurs du dialogue mais aussi de l’existence de nouveaux mécanismes efficaces de délibération et de monitoring de la mise en œuvre des recommandations.
Autre motif de satisfaction du Gicam, sa relation avec la DGI. On se souvient qu’au cours de l’année qui s’écoule, Modeste Mopa Fatoing, le Directeur général, s’était rendu à Douala pour une série d’échanges avec ce partenaire important. On avait alors constaté un réchauffement des relations. « Aujourd’hui, nous avons de bonnes raisons d’espérer que nous entrons progressivement dans une nouvelle ère qui augure une relation plus fructueuse entre notre Groupement et la direction générale des impôts, dans l’intérêt bien compris de l’économie du Cameroun. C’est pourquoi, tout en restant attentifs aux mesures qui seron...