Développement de la filière cacao : la touche des femmes

« C’est un jour de joie et d’allégresse pour notre association. Le processus d’autonomisation de la femme rurale de notre localité est désormais un fait grâce au soutien de l’Etat et du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc) ». C’est avec ces mots que Chantal Rosalie Kaldjop, secrétaire général de la coopérative Femme rurale du Littoral a exprimé sa reconnaissance au gouvernement pour toutes les actions concrètes en faveur de la femme rurale. En effet, le 13 janvier dernier, les chocolatiers engagés de France en compagnie du Cicc ont effectué une descente dans le village Ihund, département de la Sanaga Maritime. L’objectif était d’évaluer le programme Femme rurale dans le cacao qui a pour finalité d’enrôler chaque année 80 nouvelles adhérentes ; faciliter la création d’au moins un hectare de cacaoyers pour chacune d’elles et doter chacune d’un revenu stable tiré d’une culture pérenne, cacao, associée à d’autres productions agricoles. 
Lancé le 1er juin 2021, par les ministres de l’Agriculture et du Développement rural, Gabriel Mbaïrobé et celui du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, ce programme compte 86 femmes avec pour slogan : une femme, un hectare de cacao. Selon Apollinaire Ngwe, président du Cicc, les avantages de ce programme sont entre autres l’autonomisation de la femme rurale, l’extension du verger cacaoyer et le développement inclusif de la filière cacao du Cameroun, principe cardinal de l’interprofession. Concrètement, dans la mise en œuvre de ce programme de soutien aux femmes rurales défavorisées, l’interprofession propose d’assurer la formation, l’abattage sélectif et le tronçonnage des grumes dans les vergers, la fourniture des plants et des intrants, un apport en petits équipements (arrosoirs, pulvérisateurs, etc.), l’entretien et le s...