Financement de l’Etat : le plan 2023 présenté

Le ministre des Finances l’a dévoilé à la communauté des investisseurs le 16 février dernier à Douala.

C’est désormais une tradition que Louis Paul Motaze, ministre des Finances (Minfi), a une nouvelle fois respectée jeudi dernier dans la capitale économique : présenter le plan de financement de l’Etat du Cameroun à la communauté des investisseurs, mais surtout la motiver à continuer les souscriptions pour lesquelles elle sera sollicitée tout au long de l’année. Et ces investisseurs et acteurs du marché monétaire et financiers ont répondu nombreux à cette invitation qui donne le top départ officiel des émissions de titres publics. Ainsi, banquiers, agréés comme spécialistes en valeur du trésor (SVT) du Cameroun et des autres pays de la sous-région, assureurs, banque centrale, opérateurs économiques, régulateurs, sociétés de bourse, etc. étaient présents. 
Pour cette occasion, le Minfi a remercié tous ces partenaires qui, depuis des années, accompagnent l’Etat dans sa quête de financements additionnels pour réaliser les projets inscrits dans les différentes lois de finances.  Surtout qu’ils sont restés présents et plus ou moins actifs, dans un contexte économique difficile, marqué depuis trois ans par la pandémie du Covid-19, exacerbé par le conflit russo-ukrainien depuis un an, « avec entre autre pour conséquences directes, le relèvement des incertitudes des marchés financiers internationaux, le relèvement des taux directeurs par les principales banques centrales, le renchérissement du coût du crédit pour les émetteurs souverains, l’augmentation des cours des matières premières, bref une inflation généralisée », a indiqué le ministre. Ce qui a poussé les pays émergents à davantage se tourner vers les marchés locaux ou nationaux pour financer leurs économies. 
Le Cameroun, pas épargné par cette crise, va donc retourner sur le marché des capitaux. Pour ce faire, le président de la République a habilité le ministre des Finances à collecter des fonds pur un montant plafonné à 450 milliards de F. Comme de coutume depuis 2011, les bons et les obligations de trésor assimilables, mais aussi les emprunts obligataires. Le Minfi a d’ailleurs annoncé que les démarches étaient en cours pour rassembler toutes conditions permettant au pays de repartir sur le marché obligataire avant la fin du mois mai 2023. Pour le ...

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