Objets sacrés : ça s’arrache
- Par Amadou TIKELE
- 28 févr. 2023 14:00
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En ce temps de carême, les chrétiens catholiques se ruent dans les points de vente question d’acquérir le nécessaire de prière.
Chapelets, croix, crucifix, bougies et livrets de prière, etc. sont sollicités en ce temps de carême débuté il y a quelques le 22 février dernier. Les prix n’ont pas changé, mais la demande a augmenté. En effet, le temps de carême est considéré par les fidèles chrétiens comme un temps de pénitence et partage. Et pour mieux le vivre, il faut un certain nombre d’outils. Jean-Claude M., prêtre catholique, sillonne depuis lundi 27 février les points de vente à l’effet d’acheter le nécessaire pour ravitailler la boutique de vente de la paroisse dont il a la charge. « Les fidèles chrétiens et même ceux qui sont en voie de se faire baptiser sollicitent des objets de piété tels que le chapelet, la croix, le crucifix, les bougies, et les livrets de prière surtout ceux en lien avec ce temps fort de l’église. Les stocks que j’avais sont complètement épuisés », a-t-il affirmé. Toujours, selon lui, la demande a explosé en seulement une semaine. « La boutique pouvait enregistrer un chiffre d’affaires mensuel de 150 000 F mensuellement, mais depuis le début de carême, j’ai déjà enregistré 350 000 F juste en une semaine », s’est-il réjoui.
En face de la Cathédrale de Yaoundé, plusieurs personnes de tous âges pratiquent cette activité et sont satisfaits des retombées, à l’instar de Bernard N. Selon lui, le temps de carême est considéré comme la saison des vaches grasses. « Si durant cette période vous n’arrivez pas à faire du chiffre alors, sachez que votre année est perdue. Je vends en moyenne 30 chapelets de 1000 F l’unité par jour. Ce qui équivaut à 30 000 F, soit un bénéfice de 15 000 F. Là c’est sans compter les autres objets tels que la croix et les crucifix », a-t-il déclaré.
Contacté par téléphone, Maurice K., grossiste, affirme que le conteneur de 40 pieds contenant exclusivement des objets de piété qu’il venait de faire sortir du port est déjà vide. « Les commandes viennent du Cameroun, du Tchad, de la Guinée et de la RCA. J’avais même des commandes avant mon voyage pour la Chine où je me ravita...
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