Effets : des retombées palpables

Les projets et programmes mis en œuvre au Cameroun ne sont pas sans effets sur l’économie. C’est le moins qu’on puisse dire. Qu’il s’agisse du programme d’appui à la rénovation et au développement de la formation professionnelle dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et des pêches (PCP-AFOP) ou encore des initiatives implémentées dans le cadre du Programme national de développement participatif (Pndp), les résultats sont probants. 
S’agissant spécifiquement du PCP-AFOP, il a pour objectif de contribuer à l'emploi des jeunes et au développement inclusif des territoires ruraux au Cameroun. Il est réalisé dans le cadre du Contrat de désendettement et développement. Les statistiques officielles montrent que le nombre de jeunes insérés entre les deux phases d’exécution de ce programme a quasiment doublé, depuis le début de cette opération en 2014. A titre d’illustration, au terme de la phase I bouclée en 2017, on dénombrait 2 255 jeunes insérés, après avoir été formés dans les différentes filières qui constituent le PCP-AFOP. Le bilan à mi-parcours de la deuxième phase fait l’année dernière indique que 4 587 jeunes ont été insérés par le programme. Et ce n’est pas tout. La contribution de ce programme à l’augmentation de la production est non négligeable et est perceptible dans différentes régions. Le PCP-AFOP a permis de produire 108 tonnes de poissons, 10 197 têtes de porcs, 15 300 têtes de poulets, 514 tonnes de riz, 2 833 têtes de bœuf, etc. En termes d’emplois générés, on parle de 16 241 soit 7 807 indirects à travers l’insertion des jeunes et 8 434 emplois directs. Il va de soi que la multiplication de ces emplois ont un effet sur le développement économique et donc sur la croissance. Concrètement, l’on apprend que le cumul de la richesse créée par les jeunes insérés de 2015 à 2020 se chiffre à 12 milliards de F. 
Le Pndp de son côté, utilise diverses formules pour la réussite de ses projets. L’opération haute intensité de main d’œuvre donne de l’espoir à l’Extrême-Nord. Financée notamment par l’Agence française de développement, l’approche. Himo met l’accent sur l’autonomisati...