Développement socio-économique : la piste nucléaire

La coopération Cameroun-Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea) a déjà permis d’atteindre plusieurs objectifs. Les services de radiothérapie et médecine nucléaire installés au Cameroun en ont bénéficié, l’Institut pour la recherche agricole aussi, avec notamment la production des vaches laitières qui fournissent 15l de lait par jour. Tout comme le Laboratoire national d’analyses vétérinaires qui utilise désormais les techniques nucléaires pour l’assurance qualité des vaccins contre les maladies animales et l’Agence nationale de radioprotection (Anrp) qui a aussi des équipements de pointe et un centre de stockage temporaire des déchets radioactifs. Tels sont les acquis enregistrés par le Programme cadre national (PCN) qui lie le Cameroun et l’Aiea au cours des trois dernières années. Ce bilan a été présenté hier durant l’atelier sur la révision dudit programme pour les six prochaines années, présidé par Madeleine Tchuinté, ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation (Minresi).  
Ce document, cadre de référence de la coopération technique entre les deux parties, a pour but d’identifier les priorités nationales de développement socioéconomiques pour lesquelles la science et la technologie nucléaire peuvent apporter une contribution, en même temps qu’il fournit une base pour la conception et la formulation de projets de coopération technique efficace qui répondent aux critères de qualité et de durabilité. En ouvrant les travaux, Madeleine Tchuinte a clairement indiqué les attentes du gouvernement vis-à-vis de ce programme qui doit répondre aux attentes des populations et contribuer au développement économique du pays. « Nous nourrissons l’espoir que le PCN 2024-2029 contribuera à l’atteinte des objectifs de développement durable à travers des projets conçus et réalisés sous la supervision de plusieurs partenaires engagés », a indiqué la Minresi.&nb...