« La Brigade dispose d’un parc optimal d’équipements lourds »

Quelle est l’intensité de la tâche qui est celle de la Brigade des travaux en régie du ministère des Travaux publics aujourd’hui ? 
Je souhaite préciser que la notion de régie est conçue comme l’approche par laquelle l'administration ou une collectivité territoriale décentralisée procède à la réalisation des études, à l'exécution et au contrôle des travaux d'infrastructures avec ses propres ressources (humaines, financières, matérielles et logistiques). Il est donc important de relever dans cette optique, que le champ d’action de la régie est vaste et s’étend aux prestations suivantes : études, travaux ou contrôle d’infrastructures routières qui revêtent un caractère urgent, stratégique ou exceptionnel ; études, contrôle et travaux des infrastructures autres que routières ; poursuite des études, contrôle ou des travaux d’infrastructures suite à la résiliation d’un marché public dont l’exécution était confiée à un cocontractant. Aussi, au regard de la multitude et de la diversité des sollicitations dans le secteur des infrastructures dues à l’immensité des besoins, la Brigade nationale des travaux en régie mise en place en août 2018 a aujourd’hui atteint sa vitesse de croisière en termes d’activités. Sa mobilisation est permanente et ininterrompue en toutes saisons.

Cette brigade est-elle assez outillée pour relever les défis qui sont les siens aujourd’hui ? 
Pour son fonctionnement, trois types de ressources sont indispensables : humaines, matérielles et financières. S’agissant des ressources humaines, le ministère des Travaux publics regorge d’un vivier non négligeable d’ingénieurs aguerris et de jeunes cadres généralement déployés sous l’encadrement des plus expérimentés. La multiplication des interventions depuis pratiquement cinq ans, permet aussi de se forger dans les domaines d’intervention. L’équipement se fait de façon progressive. Actuellement, la Brigade dispose d’un parc optimal d’équipements lourds acquis par le ministère des Travaux publics au cours de ces dernières années pour les interventions sur le terrain. Grâce à une convention liant le Mintp et le Matgenie, ces engins sont régulièrement suivis, entretenus et sécurisés. Cependant, il serait plus adéquat, d’en acquérir davantage, de façon à pouvoir  substituer le matériel amorti d’une part et d’autre part, de doter les différentes zones géo-climatiques du pays d’une batterie d’engins pour un meilleur quadrillage du territoire afin de garantir la promptitude dans les interventions d’urgence. Quant aux ressources financières, le retard observé dans leur mise à disposition effective demeure une f...