Contrats : une relation à double piste

Du fait de son investissement à toutes les étapes du projet artistique, le producteur est généralement considéré comme le partenaire le plus important. Généralement détenteur de la totalité des droits des enregistrements phonographiques, le producteur dans la plupart des cas opte pour des contrats d’artiste. Encore appelé contrat d’enregistrement exclusif, il consiste pour le producteur de prendre à sa charge les frais d’enregistrement, les aspects liés à la publication, la diffusion, le marketing et la promotion de l’œuvre artistique. Des paramètres préalables d’une importance capitale selon Papa Zoé. « Pour ma part, je pense que les choses devraient aller normalement et automatiquement une fois que le producteur reconnaît l’artiste comme tel. C’est-à-dire que les rôles de chaque partie sont clairement définis dans le contrat », indique l’interprète de « Bato baye ». Cette relation contractuelle est la moins onéreuse pour l’artiste qui est rémunéré sur la base de son temps de travail de création, des royalties (pourcentage) sur les ventes de disques et des autres rétributions en relation directe avec sa musique. Ces différents pourcentages doivent être spécifiés dans le contrat au même titre que la durée et la nature des projets à réaliser. Sur les aspects financiers, Koppo révèle quelques détails de sa relation avec la maison de production Motbinama International records. « Ce n’est un secret pour personne, ma prime de signature était de 500 000 F. Le label a une grosse part sur mes spectacles. Ce qui ne me gêne pas du tout au regard des investissements qu’il a consentis, de son accompagnement et de la prise en compte de mes doléances. Je tiens à préciser que cette quote-part ne concerne que les cachets de spectacle supérieurs à 500 000 F », précise l’auteur de « Si tu vois ma go ».      
Les deux partenaires peuvent aussi être liés par un contrat de licence. Il consiste &agra...