Infrastructures routières : des entreprises françaises intéressées

La présence du Mouvement des entreprises de France (Medef) depuis quelques jours peut s’assimiler à une mission d’exploration et d’engagement à faire des affaires au Cameroun. Le 30 mai dernier, c’était au tour du ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, de recevoir la délégation conduite par Éric Tchouvenel, directeur du développement international de Razel Bec. Les 11 chefs d’entreprises françaises étaient venus rencontrer le Mintp, dans le but d’identifier les projets dans lesquels ils peuvent investir. « Lors de la visite du président de la République française au Cameroun, il avait parlé, avec son homologue camerounais de la sécurité alimentaire et de la mise à niveau des infrastructures dans le cadre d’un développement plus durable des villes. Il était normal qu’une délégation du Medef vienne rencontrer le ministre des Travaux publics pour connaître ces projets », a expliqué Éric Tchouvenel. De ce point de vue, ils n’ont pas été déçus. 
En effet, Emmanuel Nganou Djoumessi, rappelant les missions de son département ministériel, a instamment embrayé en présentant à ses hôtes trois projets prioritaires. Il s’agit de la réhabilitation de la Nationale 3, Yaoundé-Douala-Idenau ; la réhabilitation de la route Ngaoundéré-Garoua et la construction des ponts métalliques. Le Mintp a saisi cette occasion pour remettre à la délégation française une liste d’autres projets, assortie de fiches techniques pour examen. Aussi, a-t-il souhaité recevoir des offres précises des entreprises françaises, afin que celles-ci puissent constituer la base des discussions plus amples à l’avenir. Une approche qui a reçu l’accord de ses interlocuteurs. Lesquels évoluent dans des secteurs aussi variés que la construction des ponts métalliques, la gestion des péages, la construction des pompes à motricité humaine, la production des lampadair...