« Nous voulons harmoniser nos pratiques »

A quel besoin vient répondre la Société camerounaise de médecine périopératoire ?
Nous avons constaté qu’il y a beaucoup de complications en période post-opératoire. La mortalité n’est pas négligeable et encore plus quand on va dans des coins reculés. De plus, dans notre contexte, le plateau technique et les ressources humaines ne sont pas toujours idéaux. Alors nous nous sommes demandé quelles actions mener pour être encore plus efficaces. Il faut arriver à réunir tous les maillons du processus opératoire (avant, pendant et après). Il faut qu’on arrive tous à se parler et à parler de nos pratiques et de nos protocoles. Quand on parle tous de la même façon dans un cadre réglementé, il n’y aura pas beaucoup de risques et au moins on peut se corriger plus facilement si on applique tous le même processus, on harmonise nos pratiques et les adapte à notre contexte. Il y a des hôpitaux de première catégorie c’est vrai, mais ce qu’on décide doit s’adapter à des formations de plus basse catégorie, là où il n’y pas forcément d’anesthésistes-réanimateurs, où il y a des infirmiers. 

Quels sont ces maillons du processus opératoire ?
La médecine périopératoire vise à fédérer, dans un cadre formel, tous les intervenants qui vont participer à toutes les phases de l’opération. Selon les cas, ces intervenants sont l’a...