Programme spécial des conjoints : voyage culturel pour Chantal Biya

L’épouse du président de la République a eu droit à une visite guidée de quelques sites mythiques de Saint-Pétersbourg.


La première dame était bel et bien présente aux côtés de son illustre époux dans « la capitale culturelle » russe, dans le cadre du 2e Sommet Russie-Afrique. Après avoir sacrifié à la cérémonie officielle d’accueil des couples présidentiels jeudi au Parc des expositions, Mme Chantal Biya a consacré sa  journée de vendredi 28 juillet au programme concocté pour les conjoints des chefs d’Etat africains. Entre terre et mer, l’épouse du président de la République et les représentantes des délégations de Tanzanie, Guinée équatoriale et RDC, entre autres, ont découvert des sites historiques de Saint-Pétersbourg.
D’abord, le Musée Fabergé, installé dans un beau palais du 18e siècle restauré et ouvert en 2013. Y sont exposés les joyaux préférés des tsars de Russie, parmi lesquels les fameux œufs de Pâques de Fabergé, quelques pièces extraordinaires d’orfèvrerie russe du XIXe et du début du XXe siècle. Dès cette époque, le prix des œufs Fabergé a commencé à être astronomique. Certains sont évalués à 30 millions d’euros (environ 19 500 000 000 F) la pièce aujourd’hui. Plus de 4000 œuvres d’art de différentes origines, également des siècles avant les œufs, sont entreposés dans ce musée. L’espace a tendance à surprendre agréablement tous ceux qui le visitent. Cela a été encore le cas avec les délégations africaines, la semaine dernière. 
Autre étape, la promenade sur la Neva, fleuve le plus important de la cité en direction de la Mer baltique, à la découverte du Saint-Pétersbourg d’apparat. Le long du fleuve apparaissent d’autres musées, des Opéras, des églises, des châteaux et autres bâtiments anciens. Le parcours débouche sur Peterhof, « la 7e merveille de Russie ». Située dans le golfe de Finlande, cette résidence d’été construite sous Pierre Le Grand est aussi appelée le « Versailles russe ». Selon le conservateur de Peterhof, après son séjour à Versailles en 1717, Pierre Le Grand désirait des fontaines encore plus grandes et plus remarquables que celles de Versailles. D’où cette copie améliorée du château français avec une vue imprenable...

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