Jeux de la Francophonie : la lutte brille à Kinshasa

Avec 10 médailles dont deux en or dans l’escarcelle, l’équipe camerounaise fait la fierté du pays.

Trois jours pour démontrer son potentiel et 10 médailles engrangées. La lutte libre est pour l’heure, la discipline qui permet au Cameroun de cumuler un nombre important de médailles aux Jeux de Kinshasa, soit deux en or, deux en argent et six en bronze. Des performances réalisées grâce à une préparation efficace des athlètes de la lutte libre, mais aussi grâce à leur passion et leur engagement. Du 29 au 31 juillet dernier, ils ont marqué leur séjour et fait du gymnase Tata Raphaël de Kinshasa, leur antre. Le bilan est positif pour la team et ses responsables, notamment le président de la Fédération, Isaac Mpia.
Miriam Orock Ngoe Wase, 23 ans, et combattante de la catégorie des 55 kg, était la première à faire retentit l’hymne du Cameroun dans sa catégorie en particulier et à cette 9e édition des Jeux de la Francophonie de manière générale. Samedi dernier, elle a battu Prisca Madundu Makiese de la République démocratique du Congo, devant un public local déchaîné. « Je n’aurais jamais imaginé atteindre un tel niveau, mais je suis là aujourd’hui. Rendre le Cameroun fier me procure beaucoup de joie », a reconnu Ngoe Wase, qui avoue également s’être plongée dans la lutte il y a seulement deux ans, en janvier 2021. Originaire de Kumba dans le Sud-Ouest, l’étudiante en Biochimie de l’Université de Buea sacrifie son temps libre entre deux cours à la fac pour ses entraînements. Poussée par sa famille, sa mère en tête, l’ath...

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