Mécanisation agricole : des ressources pour la mise en œuvre

Ebolowa, quartiers Akak-Essatolo et Ngalan, jeudi dernier. C’est sur ces deux sites que sont installées les différentes structures de montage et d’entreposage des engins et matériels agricoles montés à Ebolowa. L’usine à tracteurs, comme on l’appelle communément, reçoit ce jour-là, l’ensemble des membres du conseil d’administration du Centre national des études et d’expérimentation du machinisme agricole (Ceneema), conduit par leur président, Abdou Namba, en présence du directeur général, Andrée Caroline Mebande Bate. Ensemble, ils vont constater que le site affiche des airs d’abandon. La saison des pluies en cours a révélé qu’il faut engager de grands travaux pour la réhabilitation de ce site de plus de 10 ha, surtout en ce qui concerne les toitures des hangars qui nécessitent de réels travaux d’étanchéité à réaliser en urgence. Ce à quoi il faut ajouter le défrichage et la remise à niveaux des voies de circulation, des espaces verts et des locaux réservés aux habitations, à la suppléance énergétique et à la restauration, sans oublier la question liée à la sécurisation. Tous les hangars, blocs administratifs et unité de peinture ont besoin d’être remis à neuf. « Il y a beaucoup de travail à faire », note Andrée Caroline Mebande Bate, qui ajoute que « cela demande des ressources ». 
Pour toutes ces raisons, une session extraordinaire du conseil d’administration du Ceneema s’est tenue vendredi dernier, au lendemain de cette visite de terrain. Objectifs : examiner et adopter un budget rectificatif pour l’exercice 2023. « La rétrocession est imminente », a dit le président du Conseil d’administration à l’ouverture des travaux. Au Ceneema, en dehors des tracteurs, on trouve moissonneuses-batteuses, planteuses et récolteuses de manioc, des camions citernes tractables, porte-chars, camions à capacités multiples, etc. en cours de réception. Il est ainsi question de donner un contenu concret à la convention-cadre de collaboration si...