Financement des PME : on réfléchit à de meilleurs instruments

Un dialogue organisé mardi dernier à Yaoundé a permis de parfaire l’opérationnalisation du mécanisme « Inclusive Bond ».


Comment faciliter l’accès aux financements des petites et moyennes entreprises et leur permettre d’être plus compétitives ? La réflexion a constitué la toile de fond de l’atelier de dialogue sur l’Inclusive Bond qui s’est tenu mardi dernier à Yaoundé. L’initiative du cabinet FinAfrique, en partenariat avec les ministères en charge du Commerce, des Petites et moyennes entreprises et des Finances avait pour but de permettre aux parties prenantes de l’opération pilote du projet Inclusive Bond à savoir, émetteurs, arrangeurs, investisseur et FinTech d’exprimer leurs attentes et préoccupations pour une prise en compte tout au long de la structuration du mécanisme et dans l’élaboration du document cadre y afférent.
Le principal mode de financement formel accessible au secteur informel est la microfinance qui, malheureusement, connaît une insuffisance de ressources pour satisfaire la demande de plus en plus forte. Par ailleurs, la pratique de taux usuriers par ces établissements alourdit les conditions de remboursement des emprunteurs, ce qui ne facilite pas leur accès à un cap supérieur de leur activité. Préoccupant, quand on sait qu’une étude de l’Organisation internationale du Travail montre que le travail informel représente 85% des emplois en Afrique et 86% au Cameroun selon les estimations du Gicam.  
Ainsi, selon le cabinet FinAfrique, le secteur informel fait figure de « grand oublié » et de « mal outillé » dans l’économie nationale. Pour Fabrice Kom Tchuente, directeur exécutif dudit cabinet, l’Inclusive Bond est un concept qui consiste à aller lever des fonds auprès du marché financier et à les mettre à la disposition des établissements de microfinance pour pouvoir financer le secteur informel qui repr&e...

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