Réinsertion des jeunes de la rue : 125 bénéficiaires autonomisés

Fadimatou Tamwa, originaire de la région de l’Extrême-Nord, était jusqu’au mois de décembre 2023, une jeune fille de la rue à Douala. Désormais, elle est propriétaire d’un atelier de couture complètement équipé grâce à l’accompagnement de l’Etat à travers ses deux départements ministériels (Affaires sociales ; Jeunesse et Education civique) et son partenaire, le Programme des nations unies pour le développement (Pnud). La demoiselle d’une vingtaine d’années, rencontrée ce 8 janvier 2024 au Centre multifonctionnel de Bépanda (Cmb) à Douala, était émue aux larmes. « Je dis merci au gouvernement et au Pnud. J’étais convaincue que nous sommes des abandonnés de la société. Aujourd’hui, je suis propriétaire d’un atelier de couture », a expliqué la jeune femme.
Comme Fadimatou, 125 jeunes filles et garçons de la rue de Douala ont bénéficié d’un accompagnement d’un mois, dans le cadre du projet de réinsertion et d’inclusion socio-économique des jeunes de la rue (Pijer). Un accompagnement en deux phases. La première portait sur le renforcement de capacités des jeunes de la rue sur le plan psycho-social. Au cours de cet encadrement d’une durée de 8 jours, les jeunes de la rue ont appris à reprendre confiance en eux, à comprendre qu’ils sont des citoyens à part entière. Par la même occasion, les formateurs du Pnud leur ont donné des rudiments sur les plans civique et moral. 
La deuxième phase du Pijer, achevée lors d’une cérémonie lundi 8 janvier au Cmb, était quant à elle axée sur l’insertion économique des jeunes de la rue. Ils ont effectué des travaux d’intérêt général comme le curage des caniveaux et le désherbage. Au terme de ces activités, ils ont eu droit à une rémunération appelée « cash for work ». A côté de cela, les bénéficiaires du Pijer ont également reçu des kits d&r...