Pouma : Business à plein régime !

Au-delà de sa fameuse pierre qui lui a conféré une certaine célébrité, la ville de Pouma (en Sanaga-maritime) a autre chose à faire valoir : son importante production agricole, qui fait de l’arrondissement l’une des mamelles nourricières du département. En cette période de transition entre saison sèche et saison des pluies, les plantains abondent. « C’est la haute saison des plantains ! », apprendra CT.
L’emprise gauche de la route (venant de Yaoundé) a été transformée depuis des années en marché. Les producteurs de plantain venant de leurs villages y exposent leur production. C’est le lieu de rencontre avec les revendeuses. « Nous transportons nos plantains sur des motos. Nous n’avons pas de routes. Nous payons 5000 F par tour, et la moto transporte alors 30 à 40 régimes. Une fois ici, nous formons des tas que nous taxons à 25.000 F. Chaque tas compte environ 10 gros régimes. Donc, chaque régime revient en moyenne à 2500 F », explique Edmond Christian Nguend, producteur de plantain au village Songuen.
D’autres vivres sont vendus dans cette sorte de « centre commercial » : des ignames ; du manioc ; des macabo ; des noix de coco ; des légumes etc. La présence permanente de camions et autres véhicules en transit en rajoute à l’ambiance marchande de cette zone carrefour entre plusieurs arrondissements, dont Nyanon, Massok, Ngambè, Ndom et Messondo (ce dernier étant dans le Centre)…
Les boutiques, quincailleries, restaurants et débits de boissons sont eux aussi en bonne place dans cet espace marchand. L’on aussi la présence de commerçants venus du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ils y ont ouvert des boutiques et petites échoppes, et disent vivre en harmonie avec les populations locales. « Nous essayons de gérer nos activités économiques de manière graduelle. La marchandise se vend bie...