Lutte contre le chômage : les promesses des emplois verts

En matière de lutte contre le chômage, aucune niche n’est de trop. Pas même les emplois verts qui, selon les spécialistes, renvoient aux activités de production des biens et services qui participent à la préservation de ressources naturelles et à la protection de l’environnement, tout en veillant à sa restauration. Le sujet était au centre du lancement de la première édition de la semaine des emplois verts présidé hier à Yaoundé par le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop), Issa Tchiroma Bakary. 
Plusieurs secteurs intègrent ainsi la cartographie des métiers qu’on retrouve dans ce domaine. L’assainissement, le recyclage des déchets, la construction, l’approvisionnement en énergie à travers les énergies renouvelables, l’agroforesterie, l’agriculture biologique, entre autres. Pour chacun de ces secteurs, il y a des métiers spécifiques. Pour le cas des énergies renouvelables par exemple, on parle des ingénieurs et techniciens en énergie renouvelable. « Tout ceci constitue des niches d’emplois à explorer. Et c’est pour cette raison que nous disons que la transition vers ces emplois verts est un impératif, en ce sens qu’ils pourraient participer à la réduction du chômage et la pauvreté », a expliqué Stéphanie Inès Mbang, chef de division de la promotion de l’emploi au Minefop. 
Pour donner de l’importance à ce domaine, Issa Tchiroma Bakary a indiqué que son département ministériel a conçu en 2017, le Programme de promotion des emplois verts au Cameroun. Initiative dont l’objectif principal est de créer 108 000 emplois à travers des initiatives favorisant les activités génératrices de revenus et des modèles d’affaires inclusifs. Au-delà, il est destiné à contribuer à renforcer les capacités t...