Cameroon Fashion Design 2024 : camerounais et Brésiliens dans le bain
- Par Yannick ZANGA
- 04 juin 2024 13:28
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La quatrième édition a été lancée hier à Yaoundé à l’esplanade du Musée national.
Au Cameroun depuis quelques heures, la délégation brésilienne n’est pas restée indifférente à la ballade des danses patrimoniales de nos quatre grandes aires culturelles. Assis avant cette séquence, certains d’entre eux se sont levés pour immortaliser l’harmonie entre les tenues, la musique et les déhanchements d’un détachement du Ballet national. Notamment ceux spécifiques à l’aire Fang Beti clôturant cette exploration culturelle sous les notes de « Ngabindéré » d’Opick Zorro repris par l’Orchestre national. Visiblement, le spectacle a eu de l’effet auprès des hôtes brésiliens. À tel point que les danseurs du Ballet national sont à nouveau rappelés sur la piste pour un moment avec leurs homologues brésiliens à l’esplanade du Musée national. Des invités sud-américains qui, tant bien que mal, se sont débrouillés dans la bonne humeur et le sourire, à reproduire des pas de bikutsi. Avant la prestation chorégraphique, ils ont écouté Sally Nyollo et son célèbre « Tam tam », le groupe Takam II et l’ambiance balafon distillée par le groupe Akim Kondor.
Des intermèdes musicaux qui ont coloré et rythmé la cérémonie d’ouverture du Cameroon Fashion Design 2024. Une ouverture de bal présidée par Blaise Jacques Nkene, secrétaire général du ministère des Arts et de la Culture (Minac), représentant le chef de ce département ministériel, en présence de Patricia Maria Oliveira Lima, ambassadeur de la République fédérative du Brésil au Cameroun. Durant la phase protocolaire, Sophie Darel, promotrice culturelle et présidente d’Evidence Media Group, organisateur du Cameroon Fashion Design est revenue sur le choix du Brésil, comme invité d’honneur. « C’est un immense pays de culture. C’est une culture extrêmement proche de celle du Cameroun. Nos deux pays partagent beaucoup de points communs tant au niveau géographique que culinaire », a-t-elle avancé, non sans évoquer le facteur de l’afrodescendance qui a scientifiquement prouvé des origines camerounaises à de nombreux Brésiliens.
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