« Je voulais dire merci à Tonton Manu »
- Par Rita DIBA
- 11 juil. 2024 13:05
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Samuel Nja Kwa, auteur de « Soul Makossa Man… ».
Comment est née l’idée du livre ?
Le 4 juillet 2019, Tonton Manu m’appelle pour prendre des photos de ses répétitions pour son dernier projet « Safari symphonique » et pendant plus de trois heures, je fais des photos de lui. Pendant cette répétition, il y a plus de 30 musiciens et à la fin, il me dit de faire ce que je veux de tout ce que j’ai pris comme images. Quelques jours plus tard, je fais des photos supplémentaires lors de son concert au festival Jazz à Vienne. Donc, lorsque Tonton Manu décède en 2020, je me retrouve avec énormément de photos de lui, ayant commencé à le photographier en 1997. En plus, j’ai vu et écouté beaucoup d’artistes témoigner de leurs regrets de n’avoir pas pu lui dire au revoir. C’est là où est né ce livre. L’idée était de faire une espèce de livre d’or où je donnerai la parole à chaque artiste qui l’a côtoyé, et chacun devrait dire quelle relation il avait avec Tonton Manu et ensuite dire une petite anecdote qu’ils ont de lui. L’objectif était vraiment de montrer comment et qui était Manu, mais de manière différente. Ce livre n’est pas une biographie, c’est un témoignage, une rencontre. Mon objectif était de dire merci du fond du cœur à Tonton Manu et surtout de témoigner mon amour pour lui et sa musique.
Quels sont les profils qui interviennent dans le livre ?
Il n’y a pas que des musiciens. Il y a aussi des écrivains, des philosophes, des directeurs de magazines, de radio… Je voulais en quelque sorte montrer toutes les facettes de Tonton Manu. Je voulais aussi faire parler les artistes qui ont une carrière internationale, ceux qui étaient très proches de lui et aussi ceux qui ont joué avec lui pendant longtemps. Je voulais vraiment qu’il y ait un panel assez large, des témoignages de personnes qui viennent d’Afrique, des Caraïbes, d’Amérique. Il y a beaucoup d’artistes, c’est assez large. Il n’y a pas un critère particulier. Je me suis simplement laissé emporter par la musique de Manu et, en l’écoutant, j’ai même commencé à redécouvrir sa musique et à appeler ceux qui ont joué avec lui. J’ai commencé à collectionner les vinyles de Manu Dibango depuis longtemps et, en regardant sur les pochettes et ceux qui ont collaboré sur ses albums, j’ai commencé à chercher les artistes.
Combien de temps a pris la réalisation de ce livre ?
Près de trois ans. Il était question de vraiment le construire. Il m’a fallu beaucoup de temps pour réaliser ce livre, trouver le bon angle, les bonnes photos. Elles ont toutes été réalisées par moi. Je me suis servi de...
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