Requêtes bancaires : environ 41 milliards de F de surfacturation
- Par Rita DIBA
- 29 juil. 2024 12:53
- 0 Likes
La plateforme digitale de réclamation des usagers Wadivo a avancé ces estimations à la presse lors d’une rencontre le 22 juillet 2024 à Douala.
Après un ralentissement connu depuis début 2024, Wadivo, la plateforme digitale de réclamation des usagers va reprendre dans les prochains jours son opération de revendication des frais indûment prélevés aux clients par les établissements financiers dans la période 2018-2020. Une période durant laquelle certains services taxés auraient dû être gratuits. Les prélèvements des banques représentent donc des surfacturations à recouvrer pour les clients. L’annonce de la reprise a été faite le 22 juillet 2024 à Douala par le fondateur de l’outil, Moyo Kamgaing, lors d’une conférence de presse. Une rencontre au cours de laquelle le banquier international a fait le point de l’initiative lancée en mai 2023 sur le secteur bancaire.
Le processus a démarré par une période d’échantillonnage les trois premiers mois. Sur une vingtaine de banques retenues au départ, les réclamations les plus crédibles ont au final porté sur six banques. A travers des exemples, le promoteur de la plateforme a démontré comment une banque, parmi celles de départ, a été écartée malgré les réclamations des usagers. Elle a su être maligne, faisant signer à ses clients des services effectivement payants. Des services dont ils ne sont pas toujours conscients en prenant les offres par pack. Et au bout des vérifications, des calculs par les experts et sur la base d’algorithmes, les surfacturations représentent environ 41 milliards de F sur deux ans et demi. « Ce sont des estimations prudentes », précise Moyo Kamgaing. Il ajoute : « La réaction des banques a été très violente ». L’une d’elles a d’ailleurs commis un communiqué de presse déclarant que les allégations de Wadivo sont fausses et visent à salir son image. La structure a à son tour saisi le tribunal de première instance de Douala-Bonanjo pour des faits de diffamation. En plus de cela, la Commission bancaire de l’Afrique centrale (...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires