Travailleurs étrangers en situation irrégulière : de nouvelles niches de recettes
- Par Junior MATOCK
- 10 janv. 2025 12:01
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Le groupe de travail réuni hier à Yaoundé sous la présidence du ministre Issa Tchiroma Bakary, a planché sur les innovations de la loi de finances concernant ce secteur.
La lutte contre la main d’œuvre de nationalité étrangère en situation irrégulière au Cameroun porte ses fruits. Les recettes mobilisées en 2024 se situent à 14,460 milliards de F, contre 5 milliards de F en 2023. L’objectif fixé pour cette année est de collecter plus de 20 milliards de F. Ces données ont été communiquées hier à Yaoundé, au cours de la première session du groupe de travail interministériel chargé de lutter contre la main d’œuvre étrangère en situation irrégulière au Cameroun, présidée par le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop), Issa Tchiroma Bakary. Plusieurs autres points étaient inscrits au menu des échanges. Notamment les innovations contenues dans la loi de finances 2025 et qui s’appliquent à ce secteur d’activités.
Concrètement, l’article 22 de la loi du 27 décembre 2022 portant loi de finances pour l’exercice 2023 en vigueur de 2023 à 2024 est modifié et complété par l’article 23 de la loi du 23 décembre 2024 portant loi de finances 2025. À ce titre, il est institué, en plus des frais de visa apposés sur les contrats des travailleurs de nationalité étrangère, aux taux en vigueur depuis 2023 ( l’équivalent de deux mois de salaire et de traitement brut pour les travailleurs non africains et l’équivalent d’un mois de salaire et de traitement brut pour les travailleurs non africains, avec un abattement de 50%, NDLR), des frais de visa de travailleur apposés sur les contrats des consultants ou experts de nationalité étrangère, des frais d’octroi et de renouvellement d’agrément d’ouverture des structures privées de formation professionnelle, assortis des pénalités à l’encontre des contrevenants.
Pour le cas des consultants ou experts de nationalité étrangère, y sont assujettis, les personnes physiques de nationalité étrangère qui sollicitent un contrat de travail de consultant ou d’expert, sur le territoire camerounais, sous réserve des conventions internationales. Le prélèvement est fixé à l’équivalent de 5 % du montant des honoraires du consultant individuel ou de l’expert de national...
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