Accès à l’eau potable en zone rurale : les partenaires financiers appelés en renfort

La Banque mondiale, la Banque islamique de Développement, l’Unicef, la Banque africaine de Développement, la coopération japonaise sont entre autres bailleurs de fonds qui ont échangé hier avec le gouvernement pour parvenir à une mobilisation des financements nécessaires à la construction de 300 mini-systèmes d’alimentation en eau potable en milieu rural au Cameroun. Il était question de recueillir leurs intentions d’accompagnement de cette initiative. Le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey, qui co-présidait ces travaux avec le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba, est revenu sur le contexte de la mise en œuvre de cette initiative qui vise à relever le niveau d’accès à l’eau potable en zone rurale, qui est de 48% contre 82% en zone urbaine. Il faut donc, pour réaliser ces 300 mini-adductions, une enveloppe de 276 milliards de F. Ainsi, on pourra assurer 41.000 m3 d’eau par jour à plus d’un million d’habitants. 
Le Minepat a donc invité les partenaires du Cameroun à mettre la main dans la poche pour résoudre de façon durable l’accès à l’eau potable. La tutelle du secteur, le Minee, ajoutera pour sa part que « la construction de ces 300 mini-réseaux permettra d’accroître le taux d’accès à l’eau potable en milieu rural de 6% et le taux de desserte de 7% ». 
Le représentant de la Banque mondiale a été le premier à prendre la parole du côté des partenaires techniques, pour apprécier dans le bon sens ce projet mais aussi dire à l’assistance que dans le cadre du projet de sécurité de l’eau (Sewash), en cours de préparation, l’institution financière qu’il représente s’est déjà engagée à financer une centaine d’adductions en eau dans les trois régions du Septentrion. Il a également fait un certain nombre de propositions, notamment sur la procédure de contractualisation des projets, la collaboration des différentes p...