Assassinats de Sikoum : des suspects aux arrêts

La reconstitution des faits de la découverte de plusieurs corps à Sikoum, arrondissement de Dibamba, département de la Sanaga-Maritime, n’a pas été de tout repos pour les éléments de la Division régionale de la Police judiciaire (Drpj) pour le Littoral, ce 11 mars 2025. Les familles des victimes en larmes et une foule immense voulaient absolument en découdre avec les suspects, malgré la surveillance policière. En présence du préfet de la Sanaga-Maritime, Yvan Cyrille Abondo, les mis en cause ont montré six sites où ils avaient l’habitude d’amener leurs victimes. La plupart des proies finissaient par mourir après d’horribles sévices.
En février dernier, un jeune homme disparaît sans laisser de trace. Inquiète, sa famille décide d’organiser une battue sur un site où la sœur du concerné et son époux avaient été agressés un an auparavant. C’est lors de cette recherche qu’ils vont découvrir des corps en décomposition et des squelettes dans la brousse. La battue se poursuit et quelques jours après, sur un autre site non loin du premier, le corps sans vie du jeune homme disparu quelques jours plus tôt est aussi trouvé. La dépouille présentait des blessures causées par une arme blanche, des yeux percés et des traces de coups.
La découverte va créer de l’émoi et de l’indignation au sein de la population. La haute hiérarchie de la délégation régionale de la Sûreté nationale pour le Littoral donnera des instructions pour que les auteurs de ces crimes odieux soient retrouvés. Les investigations ouvertes par les éléments de la brigade anti-criminalité de la Drpj ont permis de mettre la main sur deux groupes organisés et spécialisés dans l’agression des conducteurs de mototaxis à Douala et Edéa, opérant aussi le long de l’axe reliant les deux cités.
C’est au premier groupe qu&rsq...