Lutte contre le terrorisme et autres menaces : Yaoundé au cœur d’une stratégie sous-régionale

Les pays de la zone du bassin du lac Tchad et ceux de la bande du Sahel restent sous la menace permanente des mouvements terroristes dont le mode opératoire indique qu’ils tendent de plus en plus à se doter d’une technologie de pointe pour mener leurs actions. Face à cette menace qui pèse sur la stabilité des Etats concernés, ceux-ci n’ont d’autres moyens que de se doter de moyens adéquats pour endiguer le problème. Bien plus, ils se doivent de mutualiser leurs efforts dans ce cadre pour réduire les risques. C’est ce à quoi s’attèle les pays membres de l’Unité régionale de fusion du renseignement (Rifu), dont la 12e réunion du Comité de gestion s’ouvre officiellement ce matin à Yaoundé sur le thème : « Evaluation de l’avancement technologique dans les réseaux terroristes actifs au sein des Etats membres de la Rifu : défis et stratégies de lutte ». Autour de la table, l’on va retrouver les chefs des services de renseignement du Bénin, du Niger, du Nigeria, du Tchad et du Cameroun et les partenaires internationaux tels que la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis d’Amérique. En prélude au démarrage effectif ce jour de cette rencontre placée sous le haut patronage du président de la République, les experts des pays concernés ont démarré leurs travaux hier à Yaoundé sous la présidence du directeur général de la Direction générale de la recherche extérieure du Cameroun, président en exercice du Comité de gestion de la Rifu, Jean Pierre Ghoumo.
Au-delà de la menace que font peser les groupes terroristes à l’instar de Boko Haram, les pays concernés doivent également faire face à d’autres types de menaces. Il s’agit notamment du trafic de drogue et autres stupéfiants, le trafic des êtres humains, le blanchiment des capitaux… Les experts réunis depuis hier doivent ...