Fait divers : Il mise la layette au « njambo »
- Par Alliance
- 14 mars 2025 10:50
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Après avoir perdu 350.000 F au jeu mercredi nuit, Barthélémy T., technicien de génie civil, est allé chercher la valise contenant des effets achetés pour son enfant à naître.
Denise M., vendeuse au Marché central de Douala, s’est retrouvée dans la nuit de mercredi à jeudi au poste de gendarmerie de Youpwè, où son fils a été conduit en compagnie de quatre compagnons de jeux. Jeux de hasard, regroupés sous le vocable populaire « njambo ». Il ressort de l’audition de la dame que Barthélémy T., le fils en question, est un joueur compulsif. L’intéressé, technicien de génie civil âgé de 28 ans, avait pourtant posé un acte salué par sa mère mercredi matin : il l’avait retrouvée au marché pour lui remettre 100.000 F, à garder en préparation de la naissance de son bébé. Barthélémy T. venait de livrer des travaux lui ayant rapporté, en termes de main-d’œuvre, 450.000 F.
Le jeune homme expliquera à sa génitrice qu’il comptait en outre investir 150.000 F dans l’embellissement de son studio, toujours dans la perspective de l’arrivée du bébé attendu par sa petite amie. Félicité par sa mère, Barthélémy T. rentre chez lui à Essenguè (Douala 1er), puis se rend au lieudit « Bas peuple », où des accros de jeux de hasard (cartes, ludo…) se retrouvent. C’est nanti de 350.000 F que le technicien entre dans la place. Il sera proprement ratiboisé. Ou « mis à l’aise », selon une expression familière dans ces milieux.
Barthélémy T. appelle alors sa mère, prétend que le gynécologue qui suit sa petite amie a demandé 100.000 F pour « consigner le rendez-vous d’accouchement », et demande qu’elle lui envoie les sous à elle remis en matinée. Maman Denise connaît bien son fils – qui compte plusieurs séjours en cellule pour indélicatesse avec l’argent des clients. « Ne me mets pas dans ton jeu-là ! », lui répond-elle, avant de raccrocher.
Le bonhomme a une chemise neuve et un pantalon dans un sac plastique. Il les mise. Il les perd. Barthélémy est déjà en train de « lire l’heure » quand il mise sa montre. Elle est également happée. Dernière possession, sa chaîne. Mais une fois le bijou engagé, la chance tourne. Notre joueur fait plus que ré...
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