Lutte contre la corruption : Ngaoundéré se renforce

Les bonnes pratiques anti-corruption doivent être la chose la mieux partagée dans les services publics et privés du Cameroun. C'est pourquoi la Commission nationale anti-corruption (Conac) a réuni les membres des cellules des sectoriels au Bois de Mardock à Ngaoundéré dans la logique de les sensibiliser sur ce fléau qui gangrène notre société. Pendant trois jours, les membres des cellules de lutte issu aussi bien du secteur public que privé qui accompagnent lac Conac au quotidien ont renforcé leurs capacités. Pour François Anoukaha, vice-président de l’institution, très actifs auprès de la Conac, ces membres ont contribué ces dernières années à inverser la tendance. En marge de la célébration de la 7e édition de la journée africaine de lutte contre la corruption et du 20e anniversaire de l’adoption de la Convention de l’Union africaine (UA) sur la prévention de lutte contre la corruption, il a semblé utile à la Conac d’outiller ces membres. Ils ont reçu des connaissances sur la conduite du changement des mentalités et les actions de communication interne et externe à mener, afin de renforcer davantage le dispositif de lutte.
Pendant l'atelier de Ngaoundéré, la formation a porté sur la communication, les notions de corruption et infractions assimilées, ainsi que sur la communication sur le changement du comportement. S'agissant des infractions assimilées, Francois Anoukaha, vice-président de la Conac, a entretenu les participants sur les infractions de la Convention de l’UA et du Code pénal du Cameroun. Outre les infractions connues telles que le détournement de deniers publics, les participants o...