Menaces sur la présidentielle : le gouvernement monte au créneau
- Par Jean Francis
- 05 mars 2025 12:57
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Face à la presse hier à Yaoundé, le ministre de l’Administration territoriale, Atanga Nji Paul a mis en garde tous ceux qui s’emploient à vouloir perturber le déroulement de cette élection.
« Il faut cesser de faire de l’élection présidentielle de 2025, une question de vie ou de mort au Cameroun ». Face à la montée des tensions enregistrée au fur et à mesure que l’on approche de cette échéance importante, le ministre de l’Administration territoriale, Atanga Nji Paul, est monté au créneau hier, dans le cadre d’un échange avec la presse dans la salle de conférences du département ministériel dont il a la charge. Après avoir rappelé certains propos du président de la République dans le cadre de son message de fin d’année à ses compatriotes le 31 décembre 2024 et dans son discours à la jeunesse le 10 février dernier, dans lesquels le chef de l’Etat appelait à la responsabilité et à la maturité de tous les acteurs, le Minat a évoqué, pour les déplorer, les déclarations faites depuis quelques mois par certains hommes politiques. Et dont un en particulier. « Tout au long de l’année 2024 et depuis le début de l’année 2025, un homme politique encouragé par des partisans récalcitrants et qui avait refusé de participer au double scrutin législatif et municipal de 2020 a volontairement décidé de perturber la vie nationale en brandissant la menace d’un grand désordre à travers le pays s’il n’est pas candidat à l’élection présidentielle de 2025 ».
Face à ces menaces, le ministre de l’Administration territoriale a rappelé des antécédents qui avaient conduit les pouvoirs publics à faire recours à la loi. Ce qui avait conduit à l’interpellation du concerné de même que certains de ses camarades. Privés de liberté, certains d’entre eux avaient « bénéficié de la magnanimité légendaire et de l’esprit de fair-play du président de la République qui avait ordonné l’arrêt des poursuites en jouant de ses prérogatives constitutionnelles ». Egalement évoquées lors de l’échange, « une cabale injustifiée contre Elecam, le but étant de discréditer cet organe indépendant chargé d’organiser les élections et même l’ensemble du processus ». Des accusations, selon Atanga Nji Paul, qui touchent désormais les services de sécurité. Le ministre a dès lors appelé le responsable politique conc...
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