Assemblée nationale : regards sur la présidentielle

« Que ceux qui ont la charge d’organiser, qu’ils sachent organiser conformément aux règles établies… Que ceux qui doivent juger, disent le droit, rien que le droit… Que ceux qui savent mobiliser, mobilisent afin de battre, le moment venu, tous les records de participation… Enfin, ceux qui sont chargés de rapporter, je les invite plus que jamais à rester professionnels et respectueux de la déontologie. Je pense aux dames et messieurs de la presse, aux multiples acteurs des réseaux sociaux ». C’est le cri de cœur lancé hier par la doyenne d’âge de l’Assemblée nationale. Laurentine Koa Mfegue, épouse Mbede s’exprimait ainsi à l’ouverture de la première session ordinaire de l’année législative 2025, au palais de verre Paul Biya. Face à ceux qui essaient d’inciter les Camerounais à la déstabilisation et au chaos, et ceux qui invoquent « l’avènement des esprits maléfiques pour présider aux destinées de la nation, elle a tenu à mettre les uns et les autres face à leurs responsabilités. Ceci, dans le but de voir le Cameroun réussir avec éclat, dignité et hauteur, l’épreuve de la prochaine élection présidentielle. Car, pour la doyenne d’âge de l’Assemblée nationale, et comme pour l’ensemble des Camerounais, le souhait est de voir le pays poursuivre sa marche en avant dans l’optique de son développement, dans la paix.
Laurentine Koa Mfegue a salué la démocratie qui est devenue une réalité au Cameroun, et dont le processus est conduit avec méthode par le président de la République, Paul Biya. « Au Cameroun, la démocratie vit, elle s’exerce, elle est agissante, tel qu’elle est devenue le levain de la vie politique nationale. Elle n’est pas comme ailleurs une démocratie de façade, de duperie, d’illusion ou de politique politicienne », a-t-elle martelé avant d’inviter les Camerounais à œuvrer ensemble pour la préserver. Il est dès lors inadmissible, selon la doyenne d’âge, que « des loups, même les plus insoupçonnables, sortent de leur tanière pour entrainer le Cameroun dans des déchirures qu’il sera certainement difficile de panser demain ». En bonne place également, la tenue de cette première session de mars au nouveau « Palais de verre Paul Biya », le nouvel immeuble si&...