Situation humanitaire en 2024 : le Cameroun, élève assidu

Les violences de toutes sortes n’ont pas épargné le Cameroun. Pas même en 2024. De l’Extrême-Nord au Nord-Ouest en passant par le Sud-Ouest, les populations ne sont pas épargnées par les effets des conflits armés ou des ravages des chocs climatiques. Face à cela, le Comité international de la Croix-rouge (CICR) propose une série d’interventions dans le pays pour réduire les chocs subis par les victimes de ces événements. Dans son rapport sur le Cameroun pour l’année 2024, la délégation régionale du CICR pour l’Afrique centrale révèle les accomplissements conduits dans le pays, dans dix domaines d’intervention.
Dans le volet de la protection de la population civile, le CICR au Cameroun enregistre 31 interactions pour lutter contre la violence à l’égard des malades et des blessés, du personnel de santé, des installations et des moyens de transport. 67 interactions sont également enregistrées avec les porteurs d’armes sur le terrain et auprès de leurs états-majors sur le comportement de leur personnel et leurs responsabilités sur le sort des personnes protégées. Courant 2024, le CIRC a effectué 25 visites dans 17 lieux de détention. Le chapitre de la protection des liens familiaux pour sa part enregistre l’établissement de 751 contacts avec les familles de disparus, la localisation de 130 personnes séparées ou disparues avec leurs familles, et la réunification d’un enfant séparé de sa famille. Le volet du droit international humanitaire (DIH) s’est caractérisé par la sensibilisation de 16 836 membres et leaders de communautés, religieux et acteurs de la société civile sur les activités, emblèmes et principes fondamentaux du Mouvement international de la Croix-rouge et du Croissant-rouge. Plus de 800 militaires, gendarmes et policiers ont également été formés au DIH.
Autre domaine, l’assis...