Protection civile, lutte contre la criminalité, développement de l’aquaculture : le Sénat a validé

Après de longues discussions, les sénateurs ont approuvé vendredi dernier, au Palais des Congrès de Yaoundé, trois projets de loi, au cours d’une plénière qu’a présidée le vice-président du Sénat, Nfor Tabetando. Le premier de ces textes régit la pêche et l'aquaculture au Cameroun. Après la présentation par le sénateur Laurent-Charles Boyomo Assala du rapport élaboré par la Commission de la production et des échanges, plusieurs membres de ladite Chambre ont exprimé leurs préoccupations. La plupart d’entre elles portaient sur les dispositions effectivement prises par le gouvernement pour mieux développer et sécuriser le secteur aquacole. En guise de réponse, le ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales, le Dr Taïga qui a défendu ce projet a présenté ses principales innovations. Notamment l’introduction l'aquaculture comme filière à part entière dans l’économie nationale et, de ce fait, l’Etat va renforcer la lutte contre la pêche illicite. En clair, ce texte vient réformer ce secteur d’activités de manière à l'arrimer aux standards internationaux, en matière de conservation de la biodiversité, de protection des droits d'usage des populations riveraines.
Le deuxième texte qui a reçu l’onction des sénateurs au cours de ces travaux autorise le président de la République à ratifier l'accord de coopération en matière de police criminelle entre les Etats de l'Afrique centrale et de l'Afrique de l'Est. Il a été défendu par le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji. Après avoir redit la détermination du gouvernement à traquer les malfaiteurs, le membre du gouvernement a relevé que ce texte, qui vient renforcer la synergie d'actions entre Etats « permet de mieux encadrer la collaborati...