Administration, médias, société civile, etc. : déjà au travail

Des personnalités et acteurs de la scène politique ont fait du chantage et de la défiance vis-à-vis des autorités leur marque de fabrique. Par leurs actions et leur tendance à la propagation de fausses nouvelles, ils tentent de jeter le discrédit sur le processus électoral en cours, tout en espérant rallier le public à une cause visant à créer une tension sociale. C’est cette situation qui justifie la sortie énergique du ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, hier. Préserver l’ordre public est en effet de son ressort. Et dans une année comme celle-ci, il y a lieu d’être particulièrement vigilant concernant toute prise de parole et toute initiative susceptible d’aboutir à du désordre. Le ministère de l’Administration territoriale doit y veiller en tant qu’acteur majeur du processus électoral. L’action de l’administration en prélude à la présidentielle va encore plus loin, notamment en ce qui concerne la sécurité. 
Lors de la cérémonie de présentation des vœux le 17 janvier dernier, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, indiquait que l’une des priorités cette année serait la prise de mesures de sécurité appropriées avant, pendant et après les élections prévues cette année. Plus globalement, tout est mis en œuvre, y compris au niveau financier, pour accompagner Elections Cameroon dans l’accomplissement de sa mission, notamment au plan matériel. Dans les médias également, les rédactions préparent leur plan de bataille pour une couverture optimale de l’élection à venir. Même si les uns et les autres refusent pour l’instant d’entrer dans les détails, l’on a appris que des espaces spéciaux seront aménagés, dès ce mois pour certains, aussi bien en télé, en radio, qu’en presse écrite. En ce qui concerne les réseaux sociaux, on observe que des créateurs de contenus se mettent déj&...