Terroir :pour un meilleur vivre ensemble

Des contours de la question abordées au cours de la conférence de presse organisée ce 11 mars par le promoteur du concept « Fier d’être Sawa ».

« La problématique sawa ». Thème de la conférence de presse qu’a donnée Paul Eyoum mardi dernier à Douala. L’homme politique a affiché les objectifs de la démarche : interpeller les pouvoirs publics sur certaines revendications. « L’objectif était de poser nos problèmes et sortir d’un discours de plus en plus violent, qui consiste à jeter la responsabilité aux autres ou à entrer dans des conflits communautaires. Nous ne sommes aucunement opposés aux autres communautés », dira Paul Eyoum, qui est allé puiser dans l’histoire coloniale du pays pour questionner la place de ce peuple dans la marche du Cameroun. « Nous sommes en droit, 65 ans après l’indépendance de notre pays, de nous demander quelle est véritablement la place des Sawa, précurseurs de la République du Cameroun, dans notre Etat à ce jour ? », s’est-il interrogé.  
L’homme politique a passé en revue ce qu’il considère comme des injustices faites au peuple sawa qui occupe les régions du Sud-Ouest, du Littoral et la zone balnéaire du Sud. Si Paul Eyoum reconnait qu’au plan infrastructurel une bonne partie de la région du Littoral est bien lotie, il relève néanmoins des insuffisances. En citant le département du Nkam, considéré comme un grenier, mais dont l’enclavement reste prononcé. Pourtant, note-t-il, l’Etat a voulu en faire le laboratoire de la production agroalimentaire, e...

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